Monday, September 29, 2008

 


Clinique Loynnaise et problème de septicémie.

Hair-for-life.ch à lu pour vous:

Lisez l'article de TSRinfo.ch dont voici en copie.

Des membres de l'Association Internationale des Chauves (AIC) en mai 1997 à Fontainebleau. [© AFP/Archives]Plusieurs milliers de personnes, essentiellement des hommes ont recours chaque année à la technique des micro-greffes capillaires pour repeupler leur crâne dégarni, selon le président du syndicat national des médecins esthétiques (SNME).
Le Dr François Turmel intervient après l'affaire d'un cas de septicémie survenu à Lyon en mars 2008 à la suite d'une greffe capillaire à la "Clinique de médecine capillaire et Espace esthétique médicale" mettant en cause une personne gérant d'autres centres du même type en France.
"Il y a eu un problème d'asepsie, c'est évident. Ce n'est pas pour autant qu'il faut mettre au ban cette technique qui n'entre pas dans le champ des décrets de 2005 régissant la chirurgie esthétique", dit-il à l'AFP.
Il s'agit d'une activité médicale ne concernant pas le domaine chirurgical, selon les autorités de l'époque. Une position confirmée par un arrêt de la cour d'appel de Lyon du 27 mai 2008, rappelle la profession.
"Ces micro-greffes peuvent donc être pratiquées dans un cabinet par des médecins --pouvant attester d'une formation à la technique--, mais selon des règles d'asepsie, d'hygiène et de bonnes pratiques définies par la Direction générale de la Santé (DGS)", explique ce médecin esthétique.
Son syndicat a d'ailleurs dénoncé les pratiques "commerciales - comme de donner des commissions aux coiffeurs pour rabattre des clients - pratiques interdites en médecine" et le SNME a notamment porté "plainte au pénal contre le centre de Nantes", ajoute ce spécialiste.
Selon les autorités sanitaires, sur les quatre autres centres impliqués, ceux à Paris et Rennes, ont cessé leur activité et les deux autres, à Nantes et Bordeaux, font l'objet d'une suspension d'activité.
Le Dr Turmel a indiqué jeudi par ailleurs que "le patient victime d'une septicémie va bien actuellement".
Une information confirmée par le Dr Gérard BoutBoul, de l'Union des associations et syndicats de Médecine Esthétique qui "déplorent le cas d'infection de Lyon", mais précisent jeudi que "la complication a été totalement jugulée et que le patient n'en conserve aucune séquelle".
"Plusieurs milliers de personnes, essentiellement des hommes, ont recours chaque année à ce type de micro-greffe", indique le Dr Turmel, ajoutant qu'il avait, pour sa part, de plus en plus de femmes dont la raréfaction de la chevelure (alopécie) a d'autres origines que celles des hommes.
En pratique ces micro-greffes sont "méticuleuses". On peut faire un millier de greffons de 2 à 3 cheveux en une grande séance de six heures, ou alors fractionner ce processus fastidieux en quelques séances de 4 heures, poursuit-il.
Schématiquement, "des microbandelettes ou des petites carottes sont prélevées sur la couronne masculine de cheveux plus ou moins garnie de la nuque et autour des oreilles. Cette zone donneuse de cheveux permet de repeupler les parties clairsemés. Des sutures sont faites dans les zones prélevées", explique-t-il.
"Les prix sont affichés dans les cabinets", souligne-t-il.
A titre indicatif, selon ce praticien, il peut en coûter "entre 2.500 et 6.000 euros suivant le nombre de greffons, l'endroit, la structure...".

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