Hair for life

Une sépticémie sur greffe de cheveux à Lyon!
Les cliniques du groupe ont été fermées à Lyon Renne Paris Nates et Nice. Voici un début d'explication à ce problème.

Cet incident grâve ne nous étonne qu'a moitié. Il est un peu long de vous expliquer dans les détails comment se réalise une micro greffe. Vous pouvez consulter le site www.hair-for-life.ch pour en savoir un peu plus. En fait il existe de nos jours 3 principales techniques pour obtenir des greffons de petite taille. 1) La bandelette classique qui consiste à prélever un morceau carré de peau dans la nuque. 2) La micro bandelette qui consiste également en un prélèvement dans la nuque mais cette fois-ci de plusieurs bandes fines ensemble 3) Le FUE ou mieux FUS qui consiste à prélever des micro cylindres de peau, toujours dans la nuque avec de minuscules bistouris circulaires. D'une façon générale toutes ces techniques bénéficient d'un atout du cuir chevelu, c'est sa bonne tolérance aux infections Bactériennes ! J'ai bien dit Bactérienne et non Virale.

Le problème de la micro greffe est d'obtenir un nombre élevé de greffons de petite taille. Dans la solution 1, la bandelette, le prélèvement n'est pas en soi un problème. Par contre il faut ensuite "débiter" la bande en micro greffons d'environ 1 mm2. Pour faire cela certaines équipes utilisent 2 ou 4 voir 6 assistantes utilisant des microscopes ou de fortes loupes pour, à la main, séparer ces greffons. Du point de vue sanitaire il se pose au moins 2 gros problèmes. Les microscopes ne sont jamais stérilisés, au mieux désinfectés, ce qui n'élimine pas les virus, deuxièmement le morceau de cuir chevelu est distribué à 6 assistantes et cela est la sources de 6 fois plus d'erreur de stérilité. Il faut bien comprendre alors, qu'un seul microscope contaminé va contaminer tout les patients suivants !

Dans le cas de la micro bandelette, le prélèvement est plus délicat car avec un instrument on dégage en une fois 4,6 ou 7 bandes de 1 à 2 mm d'épais. La position de cet instrument est critique et nécessite une très bonne technique. Ces bandes fines peuvent alors être préparées en micro greffons comme avec la méthode précédente mais aussi d'une autre manière, en utilisant un "outil" chirurgical" de "contre coupe". Cette dernière manière de faire ne mobilise que 1 ou 2 assistantes et deplus certains de ces appareils sont suffisament petit pour être stérilisés de façon règlementaire, mis en sachets, stérilisé au cycle Prions.

Pour ce qui est du FUE ou encore FUS (Follicle Unit Extraction) les instruments sont petits donc stérilisables.

Pour le reste on peut espérer que les règles de la stérilité soient respectées. En fait comme pour la chirurgie de la bouche, la stérilité n'est pas absolue. Les cheveux ne sont jamais rasés ni trempés dans du désinfectant. Le dentiste qui ouvre une gencive le fait, alors qu'il y a beaucoup de germes dans la bouche. Ce qui est important c'est de ne pas en apporter de nouveaux !

Le problème généralement pas n'est pas le chirurgien ou du médecin. C'est l'organisation de la clinique qui est un souci. La formation de chirurgien plasticien ou non, ne garanti pas grand chose. Noton qu'en Suisse la formation de plasticien n'inclu que 6 opérations sur le cuir chevelu, que ce soit lifting greffe ou lambeau ! En france c'est paradoxalement à Lyon qu'est né la première formation universitaire sur le traitement de la calvitie. Le Professeur Christian Dubreuil de l'université Claude Bernard de Lyon effectue la formation de ce DIU. Elle est hélas réservée au Chirurgien, ce qui est à mon sens une erreur poussant les non chirurgiens, apte tout de même à suturer de la peau, à réaliser des greffes sans la formation ad-hoc. !

Toute la profession est affectée pas ces errements d'une clinique. La greffe de cheveux reste une technique sûre, efficace pour les hommes mais également pour certaines calvities de la femme.

Dr Frédéric Villard. www.Hair-for-life.ch